LES VOYAGES
 
     
 
La cucaracha : paroles
 
     
discrimination
La vie est un voyage, et les voyages forment la jeunesse.
Le début de la vie humaine avec la rencontre d’un spermatozoïde et un ovule me fait penser au voyage que fait le spermatozoïde en partant des tubules séminifères des testicules, les canaux déférents, ils se mélangent avec les secrétions des vésicules séminales, puis de la prostate, ils passent par l’urètre et le gland, ensuite après l’éjaculation leur voyage se poursuit dans le vagin en finissant par une migration vers les trompes de Fallope.
Le voyage de l’ovule est plus court car leur migration va des ovaires vers les trompes. La fécondation de l’ovule et le spermatozoïde constitue la fin du voyage cellulaire et le début d’une autre voyage qui fera transformer l’œuf fécondé en embryon, puis en fœtus et enfin la naissance du bébé signe la fin du voyage intra-utérin et le début du voyage extra-utérin.
Parler des voyages est un vaste sujet qui m’a fait beaucoup réfléchir sur quel type de voyage en parler :
1) le voyage de la vie depuis la fécondation entre l’ovule et spermatozoïde de la première femme et premier homme sur la terre ou,
2) le voyage de mes ancêtres hispano-guaranis du Paraguay qui aboutit au voyage de l’ovule de ma mère et le spermatozoïde de mon père qui – à son tour- aboutira à ma naissance sur terre au Paraguay et 27 ans après mon voyage et arrivée au pays de Voltaire, ou
3) enfin mon voyage vers la franc-maçonnerie avec les 3 voyages d’initiation pour devenir apprenti ou les 5 voyages pour devenir compagnon.
Eh bien, je vais vous parler des 3 types de voyages, du premier homme, de mes ancêtres et des voyages initiatiques en franc-maçonnerie.
Et je vais me permettre d’essayer de faire ses voyages en musique avec trois instruments que l’être humain a utilisé et utilise encore : la voix (air dans les cordes vocales), les cordes d’une guitare latino-américaine et la percussion (sur le bois de cèdre de ma guitare paraguayenne)
Je tiens à vous parler de mes voyages et en particulier de celui qui m’ a conduit mon voyage de mon pays natal vers la France, vers vous, voyage qui m’a permis de connaître ce pays, de fonder ma famille et de trouver mes amis dont un : M…l D…s qui m’a fait connaître la franc-maçonnerie, et enfin de rester à vivre parmi vous.
En résumé, je vais refaire un voyage initiatique similaire à mon initiation comme apprenti par l’épreuve de l’air de mes cordes vocales, et ensuite je vais utiliser mes mains et mes doigts à l’image du premier voyage de compagnon, similaire au ciseau et au maillet (le maillet étant l’instrument de percussion)

PREMIERS ETRES HUMAINS
Le premier voyage de l’humanité débute avec les premières hommes et femmes, qui depuis l’Afrique, migrent vers le continent indoeuropéen, puis, vers l’Asie (Océanie), puis pars le détroit de Behring vers les Amériques (Nord, Central et Sud).
Les voyages en franc-maçonnerie suivent le trajet du soleil, soit en partant de l’occident vers le septentrion (nord), ensuite vers l’orient pour finir dans le midi. Admirons le parallélisme des voyages de la franc-maçonnerie avec les migrations de l’homme (de l’Afrique au Nord Indoeuropéen, puis à l’Orient asiatique et enfin le sud des Amériques.)
Les premiers êtres humains crient, chantent, et font appel à la percussion comme expression musicale et vous allez m’entendre chanter une chanson africaine, une autre Européenne, et une mélodie sud-américaine.

 

fecond
VOYAGE DANS MA VIE
Le voyage de ma vie commence avec la migration d’un conquistador espagnol qui se mélange avec une femme indienne guarani au Paraguay. Ce métissage hispano-guarani, un des plus forts de l’histoire de l’humanité car avec 57 hommes et 200 femmes à la première génération on retrouvait 500 enfants métis. 5 siècles plus tard, j’ai confirmé une prédominance génétique hispanique en faisant des tests biologiques du groupe HLA (découvert par mon maître le Prof Jean Dausset, prix Nobel Médecine).
A la fin de ma planche je vais chanter une mélodie de mon enfance (la cucaracha) et une autre de mon adolescence («Imagine » des Beatles.)
J’ai voulu voyager à la fin de mes études de médecine dans mon pays, sortir à l’étranger pour acquérir une spécialité et j’ai choisi la France. Choix étonnant car j’entreprends l’apprentissage de la langue à l’âge de 25 ans (l’anglais était la deuxième langue scolaire pendant 12 ans). A la faculté de Médecine d’Asunción, j’ai fait partie d’un groupe musical Os basureiros, qui modifie les paroles de chansons pour protester contre la corruption, la dictature, et la pauvreté.
Du Paraguay à la France sont 10.000 km de voyage aérien pour apprendre une spécialité médicale : l’hémato-cancérologie et travailler dans la recherche scientifique en génétique des populations humaines. Travailler avec qui ? Avec le Prof. Jean Dausset, Prix Nobel de médecine, découvreur du groupe tissulaire HLA qui permet les transplantations d’organes mais aussi étudier les origines des voyages de l’homme, les migrations des populations, le Génome Humain, les transplantations des organes et les prédispositions aux maladies.
Trois groupes ethniques bien typés (caucasoïde, oriental et négroïde) sont mélangés dans des proportions différentes dans nos gènes, mais chaque individu est unique, polymorphe, sauf les jumeaux homozygotes.
Deux chansons françaises qui m’ont touché et ému depuis mon arrivée en France en 1983 et je vous chanterai : la mauvaise réputation de Georges Brassens, et Aimer à perdre la raison de Jean Ferrat.
Une mission scientifique confiée par le Prof Jean Dausset, m’a fait voyager pour aller à la rencontre de mes ancêtres indiens guaranis, leur demander leur consentement pour participer à l’étude du GENOME HUMAIN, et grâce à eux je participe à la première application d’une nouvelle méthode de consentement éclairé (le consentement oral documenté par l’Audiovisuel)
Travaillant à l’hôpital, un confrère me propose de travailler dans la recherche scientifique dans un laboratoire pharmaceutique comme Médecin dans la recherche pour l’Amérique Latine. Ce qui m’a permis de faire des voyages réguliers de retour dans mon pays, mon continent. Ce confrère finissait ses conférences scientifiques par la phrase « j’ai dit ». Et pendant 10 ans il m’a parlé de principes de la franc-maçonnerie, des frères qui ont participé à l’indépendance de la plupart des pays sud-américains tels Simon Bolivar, San Martin.
Marié à une femme normande, je décide de m’installer à Honfleur, avec ma femme et mes enfants qui deviennent donc des métis hispano-guaranis-gallo-normands.

 

dausset
cucaracha
VOYAGE VERS LA FRANC MAÇONNERIE
Après 10 ans de dialogue amical avec mon confrère qui terminait ses conférences par « j’ai dit », je décide de franchir le pas et faire les voyages initiatiques de l’apprenti, et de compagnon.
Mes voyages initiatiques, d’apprenti avec les épreuves de l’air, l’eau et le feu m’ont permis de découvrir la force symbolique de la franc-maçonnerie, mais surtout de sublimer l’émotion à chaque épreuve. Emotion dont l’étiologie était la musique choisie par le maître de harmonie ce soir-là était sublime pour moi, musique classique et traditionnelle (Mozart ; Beethoven)
Dans les 5 voyages de compagnon, j’ai apprécié la pierre brute façonnée, qui est l’image même du Compagnon, sans oublier le Ciseau et le Maillet, ce dernier étant pour moi un instrument presque « musical » Mes voyages en loge, de l’Occident à l’Orient m’ont permis de faire une réflexion rétrospective sur ma vie, de contempler mon passé et regarder vers l’avenir de l’humanité, du mien et des miens (famille, amis, frères)
Dans le labyrinthe de la vie, les voyages ont permis aux hommes de trouver leur chemin, de trouver d’autres femmes et hommes, de faire des mélanges entre ethnies différentes, et ainsi échanger des gènes de protection ou prédisposition aux maladies.
Le voyage d’un continent à un autre, d’un pays à un autre permet à l’homme de perpétuer l’espèce et depuis le premier voyage tous nos gènes se sont répandus parmi toutes les populations humaines, ce qui fait qu’aujourd’hui aucune ethnie humaine (caucasoïde, orientale ou négroïde) ne peut se prévaloir d’une supériorité, ni d’une infériorité, car on est tous des métis, tous des parents.
Les voyages ont permis de développer les langues et construire des musiques, dont je me permets de vous faire maintenant un voyage en musique, musique des femmes et des hommes, des continents, des pays et enfin je finirai par la chanson de Raymond Lévesque (Quand les hommes vivront d’amour)

J’ai dit

CHANSONS A LA GUITARE (titre-auteur)
Asimbonanga- Johnny Clegg
9ème symphonie ou Hymne à la Joie : Beethoven
La cucaracha- Chanson mexicaine- Joaquin Fernandez de Lizardi
Imagine-John Lennon
La mauvaise réputation- Georges Brassens
Aimer à perdre la raison-Jean Ferrat
Quand les hommes vivront d’amour- Raymond Lévesque

guarani
guaran
guar