Mes
Lumières
Comme chacun
le sait ici, la Franc-Maçonnerie elle-même personnifie,
à sa façon, l'Humanité en marche vers la Lumière,
soit vers davantage de Liberté, d'Egalité et de Fraternité.
En ce qui me concerne et d'un point de vue plus personnel, je dirais
que la Franc-Maçonnerie a sur moi un effet balsamique dans la
mesure où elle joue à peu près le même rôle
que ces petites veilleuses qu'on allume le soir dans la chambre des
enfants à dessein de les tranquilliser. Or, il se trouve que
cette petite lampe émet un rayon lumineux qui n'est autre que
la concentration d'une trentaine de lueurs toutes plus éclatantes
les unes que les autres. Ce sont mes Lumières à moi.
J'ai nommé J-P, notre historien bienveillant ; A. le sage, au
« Bonsoir les filles !» et à l'humour légendaires
; B., notre benjamin utopiste ; O., le chanteur-guitariste paraguayen
qui fait chavirer les Sœurs ; A., le jovial méditerranéen
; B., notre « big moustaches » aux planches gustatives si
réussies ; P., le perplexe aux interrogations multiples ; D.,
le laconique tranquille ; D., notre guide à tous à l'autorité
bien pesée ; P, dit « Dudule », à l'organe
aussi développé que la fraternité ; D., le politicien
tourmenté ; B., le tunisien allègre (rien à voir
ici avec Claude Allègre, mon Frère enseignant), G., le
plongeur mexicain à la joie de vivre sans pareille ; Y., l'instit
curieux de tout, T., le râleur au grand cœur ; C., le bâtisseur
inquiet ; M., l’inapaisable rêveur ; J. le rebouteux soucieux
; M., le péruvien avide de savoir ou, peut-être devrais-je
dire de pouvoir ; E., le perpétuel bronzé, non parce qu'il
fait du ski, mais bien plutôt de l’équitation, J.,
l'intello des mastroquets ; R., notre Rabelais à la logique imparable
; M., humaniste tendu ; P., dont la peinture apaise nos bleus à
l’âme ; J., notre 33ème , celui-là même
qui, parfois, travaille sur d'autres chantiers, notamment à Caen.
Or, comme nous le savons grâce à lui, à Caen l'eau
bue éclate ou encore l'eau bue à Caen délabre ;
J-C, notre artiste lunaire ; A., le mandarin lexovien ; J-L, la brocante
; J., un puits de science discret ; J-P, le joyeux luron ; X., jeune
cadre dynamite ; D., la gentillesse incarnée ; L., l'esthète
prudent et, enfin, F., le Cecil B de Mille de la côte.
Mais, ma liste serait incomplète si j'omettais d'évoquer
notre B.'.A.'.S.'. C., la théâtrale.
Alors à tous ces Fils, et à toutes ces filles de la Lumière,
je dis « merci » et je souhaite, bien sûr, d'excellentes
fêtes de fin d'année.