En
juillet 1978, son cancer du poumon s'aggrave. Il est ramené en
France métropolitaine où il meurt, à 49 ans, le
9 octobre 1978 à l'hôpital de Bobigny. Il repose au cimetière
d'Atuona, aux îles Marquises, non
loin de la tombe de Paul Gauguin.
En 1981, sa fille, France, crée la Fondation Jacques-Brel destinée
à faire connaître à un large public l'œuvre
de l'artiste, à soutenir la recherche contre le cancer et l'aide
à l'enfance hospitalisée. En décembre 2005, il
est élu au rang du plus grand Belge de tous les temps par le
public de la RTBF, Radio Télévision Belge Francophone.
Chanteur, auteur, compositeur, acteur, Jacques Brel a mené sa
vie ardemment et à un train d'enfer, multipliant les activités,
les projets, les tournées et les voyages, ne dormant guère
et vivant ses nuits dans les bars et les boîtes en buvant de la
bière et en fumant cigarette sur cigarette, tout en refaisant
le monde. Une vie menée pied au plancher, comme une course éperdue
contre le tic-tac de la fameuse horloge trônant dans le salon
des Vieux, « qui dit oui, qui dit non, et puis qui nous attend
». Une course contre le temps, l'imbécillité et
la mort, qui finira par prendre la forme d'une quête : celle de
cette « inaccessible étoile », où se conjuguent
les rêves, les révoltes et les moulins à vent de
cet éternel adolescent.
C’est cette quête, que je trouve très maçonnique
dans son esprit, qu’il décrit dans le morceau que je vous
invite à présent à écouter, si tu le veux
bien, mon Frère Maître de la Colonne d’Harmonie.