Colonne d'Harmonie

La Révolution Française - Hymne à la Liberté
Georges Delerue - (orchestre)
LES RENDEZ-VOUS DE BOSTON
Colonne d'Harmonie

"La Révolution Française" - Hymne à la Liberté
Georges Delerue - Jessye Norman
 
Quand commence cette histoire, page de la grande Histoire, il existe en Amérique du Nord 13 colonies anglaises, les plus anciennes, la Virginie et le Massachusetts depuis 1620, les plus récentes, le Connecticut et Rhode Island depuis 1682-83. Les Hollandais et les Français ont été éliminés par le Traité d'Utrecht en 1713 et celui de Paris en 1763.
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L'Angleterre exerce une mainmise de plus en plus pesante sur ses colonies, qu'elle considère comme une manne à exploiter. Les colons ne peuvent commercer qu'avec elle, en utilisant les vaisseaux anglais. Si deux colonies veulent commercer entre elles, elles doivent acquitter des droits élevés. Londres est leur fournisseur exclusif. Les redevances exigées sont exorbitantes.
La situation s'aggrave en 1764 lorsque le gouvernement royal de George III, dirigé par le Tory, ou conservateur, Lord North, décide de lever des impôts directs en Amérique, de taxer les vins et les sucres. En outre, il oblige les planteurs à héberger sous leur toit les troupes de sa gracieuse majesté, de plus en plus nombreuses, et crée un timbre fiscal qui sera apposé sur tous les contrats et les actes privés passés dans les colonies et même sur les journaux. Des droits élevés sont prélevés sur les importations de thé, des matières colorantes et le papier. Pour faire respecter ces servitudes, un service de Douanes, extrêmement sévère, est mis en place.

La tension monte progressivement. L'indignation devient générale et manifeste, particulièrement en Virginie. Londres réplique en suspendant les pouvoirs de l'Assemblée de New-York, en dissolvant la Chambre des Bourgeois de Virginie et en occupant militairement Boston, ville principale du Massachusetts, et foyer principal de la révolte qui gronde.

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Lord North

Toute opposition à ces mesures entraînera la déportation en Angleterre et des poursuites pour « crime de lèse-majesté ». Ainsi en est-il décidé à Londres, devant les premières manifestations défavorables.

La riposte est immédiate. Devant celle-ci, le gouvernement royal fait marche arrière, mais il est trop tard.

Une manifestation d'artisans à Boston dégénère en émeute. L'armée tire. Il y a 5 morts et 6 blessés dont 2 meurent les jours suivants.

Le boycott du thé est décidé. C'est, en particulier, ce qu'on a appelé «la Tea Party» de Boston où la cargaison des navires de la Compagnie royale des Indes est jetée à la mer par des colons déguisés en indiens, en décembre 1773.

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La Franc-Maçonnerie a joué un rôle essentiel dans cette période de préparation, puis dans la guerre d'indépendance.
Pendant de longues années, des Francs-Maçons américains influents ont tenté, par l'intermédiaire de la Grande Loge de Londres, de faire entendre raison au gouvernement royal. En vain.

D'ailleurs, la plupart des Loges d'Amérique ont été créées avant 1723 et les Constitutions d'Anderson, se réclamant plutôt des « Antients », ont été fondées par la Grande Loge d'Ecosse.
On considère que le premier Franc-Maçon de naissance américaine fut un certain Jonathan Becker, né comme par hasard à Boston, et initié en 1704. Ce qui est sûr c'est que la première Loge d'Amérique a été établie en 1733, encore à Boston, à la taverne The Brunch of Grapes (La Grappe de Raisin) sous le titre distinctif Saint-John's Lodge, avec pour Vénérable Maître Henry Priée qui fut rapidement promu Grand Maître Provincial pour la Nouvelle Angleterre, c'est-à-dire pour l'ensemble de colonies comportant le Connecticut, le Maine, le Massachusetts, le New Hampshire, Rhode Island et le Vermont. En 1736, Priée est remplacé par Robert Tornhisson, puis en 1743 par Thomas Oxnord qui devient Grand Maître Provincial pour toute l'Amérique du Nord.

En 1767, il existe 30 Loges dans la province.

En 1768, la Loge Saint-André, de Boston, constituée en 1760 par patente de la Grande Loge d'Ecosse, s'associant à 3 autres Loges militaires, s'érige Grande Loge Ecossaise sous la direction de George Warren. Elle pratique les trois degrés symboliques et les hauts grades, en particulier celui de Chevalier Templier.
La même Grande Loge d'Ecosse octroie des chartes à deux ateliers du Norfolk dont un à Friederickburg où sera initié en 1752 un certain George Washington.

Et voici venu le moment de parler de deux figures emblématiques de la Guerre d'indépendance, de la création des Etats-Unis d'Amérique et, ce n'est pas un hasard, d'éminents Francs-Maçons. J'ai déjà nommé Washington, le second n'est autre que le célèbre Benjamin Franklin.

Parlons d'abord de ce dernier. Benjamin Franklin est né en 1706, devinez où ? Précisément à Boston.
C'est le quinzième enfant d'une famille modeste, d'origine française. Après avoir cherché sa voie, il opte pour le journalisme et devient propriétaire d'une petite feuille de chou à qui il va donner une audience considérable, La Gazette de Pennsylvanie. Parallèlement, en 1727, il est encore tout jeune, il fonde la Junte, une société de discussion libre, puis en 1743 la Société philosophique américaine qui deviendra l'Université de Pennsylvanie.

Toujours parallèlement, savant autodidacte, il est célèbre pour ses Ecrits sur l'électricité et la météorologie. Il le devient encore davantage avec ses inventions dont le paratonnerre et les verres de lunettes à double foyer.

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Il a été initié par une loge de Philadelphie dont il devient rapidement Vénérable Maître, puis, il fait de cette dernière une Grande Loge, avec l'assentiment de la Grande Loge d'Angleterre. Il en est naturellement le Grand Maître.

C'est lui qui soumet au Congrès d'Albany, en 1754, un plan de collaboration et de confédération aux représentants des 13 colonies.

 

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Quand à George Washington, il est largement le cadet, puisqu'il naît en 1732, en Virginie, dans une famille riche. C'est un notable, un opulent propriétaire terrien qui utilise des esclaves noirs sur ses plantations, comme tout le monde dirais-je. Au moins les traite-t-il avec humanité.
C'est un homme ardent, qui aime commander et qui exerce un véritable ascendant sur ceux qu'il côtoie. Mais il le fait avec droiture et il n'en abuse pas. Il inspire la sympathie et la confiance. Il a vite acquis une solide réputation en se battant, avec les milices, contre les Français et les Indiens. En 1753 il est nommé lieutenant-colonel.

A cette même date, il a vingt et un ans, il est initié Franc-Maçon. Il devient rapidement haut dignitaire.

A Boston, ville prospère, intellectuelle et cultivée, la Franc-Maçonnerie est influente. Le coeur de la rébellion est d'abord la Loge Saint-André dirigée par George Warren. Le conflit avait été préparé dès 1733, par les Loges du Massachusetts qui avaient proclamé leur autonomie, puis leur indépendance et enfin leur hostilité envers la Grande Loge de Londres.

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Le Congrès de Philadelphie qui, le 5 septembre 1774, décida de la guerre fut en fait un Convent maçonnique, la plupart des délégués étant membres de l'Ordre. Il scella l'union des Loges américaines, et fut dirigé par les deux éminents Frères cités ci-dessus. La Grande Maîtrise avait été confiée à George Warren.
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Celui-ci, engagé volontaire dès le début des hostilités le 31 mars 1775, fut tué à la première bataille rangée de Bunker Hill, le 17 juin de la même année. La Grande Maîtrise est alors confiée par acclamations à George Washington, jusqu'alors Vice Grand Maître.
Ce fut lui qui unifia réellement la Maçonnerie américaine et il mit à l'étude des Loges les grands principes qui devaient être codifiés dans le Déclaration des Droits, Déclaration d'indépendance de juillet 1776. En même temps, il organisait l'armée.

La bataille de Bunker Hill
Il n'est pas indifférent de savoir que si bon nombre d'aventuriers proposèrent leur service, Washington élimina tous ceux qui n'avaient pas de références maçonniques authentiques.
Et pendant cette période que se passe-t-il en France ?
En 1738 Voltaire publie son Discours sur l'Homme ; en 1746 Diderot ses Pensées philosophiques ; en 1748 Montesquieu L'Esprit des Lois.
L'Encyclopédie est éditée en 1752 ; en 1762 Rousseau publie le Contrat social. En 1773 le Grand Orient de France est fondé
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Revenons à des choses plus directement en liaison avec l'Amérique.
En 1757 naît en Auvergne, à Chavaniac, Marie Joseph Paul Yves Gilbert MOTTIER, marquis de LA FAYETTE.

Dès son plus jeune âge il affirme un irrépressible amour de la liberté. Voué au métier des armes, il n'a que 17 ans lorsqu'il est nommé lieutenant, en 1773. Cette même année il est marié avec Adrienne d'Ayen dont le père, le duc Jean Paul d'Ayen est un membre important de la Loge maçonnique La Candeur.
Le jeune marquis demande à y entrer et il y est reçu comme « louveteau »

Dès qu'il est au courant de la révolte des Insurgents d'Amérique, en 1776, il lance un appel à volontaires qui s'enrôleront sous la bannière de ceux-ci. Il y en aura 3 000. Et il affrète à ses frais un navire pour aller lutter aux côtés de Washington. Il baptise son vaisseau « La Victoire »

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II a écrit : « Du premier moment où j'ai entendu prononcer le nom d'Amérique, je l'ai aimée ; dès l'instant où j'ai su qu'elle combattait pour la liberté, j'ai brûlé du désir de verser mon sang pour elle ; les jours où je pourrai la servir seront comptés pour moi, dans tous les temps et dans tous les lieux, parmi les plus heureux de ma vie. »

II part de Nantes pour gagner Boston qui vient d'être libérée et il est accueilli « par une accolade fraternelle du Grand Maître qui n'est autre que George Washington », à un jeune Maçon dévoré d'amour pour la liberté.
Le 11 septembre, à la bataille de Brandymine, l'officier américain ne peut qu'apprécier son courage et il propose au Congrès de le promouvoir major-général. C'est grâce à lui en effet que l'armée confédérée a été in extremis sauvée d'un désastre.
Au cours de la mêlée, le « child », le gamin, a reçu une balle dans la jambe, son cheval a été tué sous lui. Il a alors sauté sur un autre et s'est élancé, sabre au clair, « à la française », n'acceptant de se faire panser qu'une fois le péril écarté. Washington, de ce moment, l'aima comme un fils. La même année, Benjamin Franklin est envoyé en France. Débarqué à Nantes, il arrive à Paris où il est reçu chaleureusement par la Loge La Candeur et triomphalement par l'Académie des Sciences.
Il fera plusieurs allers-retours entre Boston et Nantes et lors de l'un d'entre eux, à cause de vents contraires, il est obligé de débarquer à Auray Saint Goustan.En 1778 il revient, cette fois en qualité de Ministre plénipotentiaire des Etats-Unis d'Amérique septentrionale, pour négocier un traité d'alliance avec le gouvernement royal qui n'aboutira pas. Mais il est reçu par la Loge des Neuf Sœurs qui regroupe les célébrités des lettres, des arts et des sciences et il y trouve un appui précieux. Il obtiendra, en fin de compte, une aide financière importante. Il joue un rôle actif lors de l'initiation de Voltaire. Mais il revient et la persévérance finit par payer. Louis XVI décide enfin d'accorder aux Insurgents un appui militaire, II faut dire que c'est aussi grâce à l'éloquence de La Fayette, revenu apporter son soutien à la cause. Depuis le 27 décembre 1779 il est affilié à la Loge militaire américaine n° 9.
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II repart aussitôt, en 1780, à bord de l'Hermione qui hisse les voiles en aval de Rochefort, au large de l'Ile Madame, pour rejoindre une fois de plus Boston. Cette fois il est suivi par une armée de 6 OOO soldats, transportée par une escadre de 30 vaisseaux sous les ordres de l'Amiral d'Estaing, Franc-Maçon lui-même, initié par la Loge « L'Olympique de la Parfaite Estime ».
Cette armée est placée sous le commandement de Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU. Celui-ci est né à Vendôme en 1725 et il est aussi Franc-Maçon , initié par la Loge Saint Jean d'Ecosse du Contrat Social.

Le corps expéditionnaire fait jonction avec l'armée de Washington auprès de laquelle il combat jusqu'à la capitulation anglaise, à Yorktown, en 1781.

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Revenons un instant en arrière. Alors donc que la lutte est engagée mais que rien n'est gagné au contraire, les représentants des 13 colonies signent et proclament la « Déclaration d'Indépendance », le 4 juillet 1776. Sur les 56 signataires de ce texte, ils étaient 50 Francs-Maçons et, parmi eux, plus tard, 6 deviendront Grands Maîtres de la Grande Loge de leur état.

Cette Déclaration, rédigée par Thomas Jefferson, a été relue et corrigée par Benjamin Franklin. Elle institue un état fédéral, proclame que les gouvernements n'existent que pour garantir le bonheur du peuple, qu'ils tirent leur force et leur pouvoir de l'assentiment de ce dernier et que l'abus d'autorité y est proscrit. Elle affirme comme vérité évidente que tous les hommes sont créés égaux et jouissent de droits inaliénables parmi lesquels celui à la vie et celui à la liberté.

Le Traité de Versailles, en avril 1783 met officiellement en place le nouvel Etat. Le premier Président des Etats-Unis d'Amérique fut George Washington, élu par le Congrès le 6 avril 1789, à l'unanimité. Il prête serment le 30, la main sur « le Volume de la Loi Sacrée », la Bible, cette même Bible sur laquelle tous les Présidents prêteront serment.

En France, en 1788, les Etats généraux ont été convoqués. Ils sont ouverts en mai 1789.
Mais le peuple gronde. Le 14 juillet la Bastille, symbole de la monarchie absolue est prise d'assaut.
C'est le début de la Révolution.
La Fayette, revenu en France, nommé commandant de la Garde nationale, envoie les clefs de la forteresse-prison à George Washington qui en est ému jusqu'aux larmes car cela concrétise, à ses yeux, la communauté entre les deux peuples dans le même idéal libérateur.
Le 26 août est proclamée la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui reprend, pour l'essentiel, les termes de la Déclaration d'indépendance. L'une et l'autre ne faisaient d'ailleurs que traduire sur le plan politique les idées émises par les philosophes des Lumières, dont s'inspira également la Franc-Maçonnerie.
La Fayette devint membre du Suprême Conseil du Rite Ecossais ancien et accepté de France. Sur le plan politique, il joue un rôle important dans les débuts de l'Assemblée constituante. Mais partisan d'une monarchie constitutionnelle, il se sépare des Jacobins en 1791 et constitue, avec d'autres Maçons particulièrement, le club des Feuillants, quelquefois appelés «fayettistes ».

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L'épée maçonnique de
La Fayette

Il vote contre la suspension de Louis XVI et cesse la lutte contre les Autrichiens alors qu'il commande l'Armée du Nord et est interné par eux.
Rentré en France en 1797 il est député aux Cents Jours, fait partie de ceux qui exigent l'abdication de Napoléon. En 1818 il est encore député. Il devient membre de la Charbonnerie et prend une part active à la révolution de 1830 qui met fin au règne de Charles X. Son successeur, Louis Philippe est accueilli à l'Hôtel de Ville de Paris par La Fayette.
Benjamin Franklin revint en France en 1789, accompagné de Thomas Jefferson, mandaté par Washington pour tenter d'infléchir les Révolutionnaires de façon à ce que Louis XVI ne soit pas destitué et pour les convaincre du bien fondé d'une monarchie constitutionnelle. Il ne sera pas entendu.
George Washington fut réélu Président des Etats-Unis en 1793. Il se retire en 1796 alors qu'il est sollicité pour se représenter. Il fait au peuple une longue adresse d'adieu qui est un testament politique et philosophique, à la fois solennel, ému, prophétique et précis. Il transmet les pouvoirs à John Adams.

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"Ne suis-je pas un homme et un frère ?"

Son second successeur ne sera autre que Thomas Jefferson. Celui-ci rédigera un projet de loi abolissant l'esclavage, inspiré par celui de la Convention nationale française qui, dans ses séances des 3 et 4 février 1794 (15 et 16 pluviôse An II) adoptait le Décret suivant :
« La Convention décrète que dès ce moment l'esclavage est aboli sur tout le territoire de la République... En conséquence... tous les hommes, sans distinction de couleur, sont citoyens français et jouissent de tous les droits assurés par la Constitution. »
II ne sera pas suivi. Il faudra encore bien des années et une guerre fratricide pour y parvenir.
Mais, comme l'a encore écrit LA FAYETTE : « Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l'indifférence ou la résignation.»
Depuis 1997, à Rochefort sur Mer, l'association « Hermione - La Fayette» a engagé la construction de la réplique exacte de la frégate dont la mise à flot, initialement prévue pour 2007 a été reportée à 2009. La chaloupe sera mise à l'eau cette année. Elle gagnera symboliquement le port de Boston où elle sera solennellement accueillie par les autorités américaines civiles et maçonniques.
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Il faut savoir que, à l'initiative des neuf Obédiences maçonniques françaises non dogmatiques, à cette même date, a été créé « l'Ordre Maçonnique de La Fayette » qui sera décerné à toute personnalité maçonnique étrangère qui se sera distinguée par son mérite dans l'accomplissement de ses devoirs et par sa contribution, son action et ses écrits, pour l'illustration et la promotion des valeurs fondamentales de l'Ordre.

Les dites neuf Obédiences , à savoir le Grand Orient de France, le Droit Humain, la Grande Loge de France la Grande Loge Féminine de France, la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra, la Grande Loge Mixte Universelle, la Grande Loge Mixte de France, la Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm, la Grand Loge Nationale Française, se sont, par ailleurs, regroupées dans l'Institut Maçonnique de France, lequel, associé à l'Ordre Maçonnique de La Fayette apporte son soutien moral et financier à l'association «Hermione-La Fayette». C'est pour la Franc-Maçonnerie française la manifestation de son engagement pour raviver le souvenir du symbole que fut cette frégate dans la diffusion des idéaux des droits de l'homme et du citoyen.

C'est aussi rappeler la place emblématique que tint La Fayette dans la société civile de la fin du 18ème siècle jusqu'à sa mort en 1834. Il fut qualifié de « héros des deux mondes, patriarche de la Liberté ». Dans la Maçonnerie française il connut également une popularité incontestable comme le montra l'immense fête maçonnique organisée en son honneur le 10 octobre 1830.

J’ai dit.

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"Je chante avec toi, liberté" Nana Mouskouri (Nabucco de Verdi)